FR.PAVAGE : Spécialiste des aménagements de zones urbaines

FR.PAVAGE est reconnu depuis de nombreuses années comme un des spécialistes des aménagements en zones urbaines : pose de pavés, de dallages, de bordures, de caniveaux, mise en œuvre de béton….

FR.PAVAGE a, grâce à la longue expérience de ces équipes, acquis toutes les compétences et excelle maintenant dans la
pose des pavés de différentes natures et sous différentes techniques de pose.

  • En range droite
  • A joints croisés, alignés, en diagonale, a émulsion…
  • En queue de paon
  • En rosace…

Pavage Ecailles

Ce pavage est faisable avec un seul modèle de pavé à choisir en amont mais devra être tailler le long des arcs de cercle

Pavage Queue de Paon

Ce pavage est faisable avec un seul modèle de pavé à choisir en amont mais devra être tailler le long des arcs de cercle

Pavage Double Eventail

Ce pavage est faisable avec un seul modèle de pavé à choisir en amont mais devra être tailler le long des arcs de cercle

Pavage Rosace

Ce pavage nécessite de commander des modèles de pavés spécifiques ou de préciser les coupes en amont.

FR. PAVAGE est également un expert dans la mise en œuvre de béton et est agrée applicateur  LAFARGE et Béton Batir Sud Francilien (BBSF).

Le béton qu’il soit matricé ou brut est devenu plus soucieux de l’environnement et « plus tendance », il sera en adéquation avec vos envies et saura embellir vos extérieurs.

bbsf

L’histoire du pavé… Une histoire à perpétuer !

Le pavage de bois :

En 1882, Paris fut en partie pavée en bois, sur les Champs Elysées notamment, comme beaucoup de rues de la capitale. Cette méthode de pavage connut beaucoup d’enthousiasme à l’époque où elle a été élaborée et pourtant, ce fut ironiquement celle qui fut la plus critiquée. Ces pavés étaient constitués de bois de pin des Landes, de sapin des Alpes ou de mélèze et étaient posés perpendiculairement à la chaussée et scellés par du bitume. Ce type de revêtement permettait de réduire les nuisances sonores mais était particulièrement glissant en retour. Les Parisiens lui reprochèrent notamment de pourrir, devenant ainsi un nid à microbes à l’odeur fort désagréable (les arroseuses municipales étaient alors obligées de laver les rues tous les jours, par mesure d’hygiène), Les pavés en bois ont été remplacés progressivement à partir de 1905 puis finalement totalement abandonnés après 1930 au profit des pavés de pierre en provenant du bassin parisien, suite aux dégâts produits par la grande crue de la Seine, qui mit un terme définitif à leur utilisation.

Pavage des rues. Mise des baguettes pour pavés de bois. Paris, 1908. © Jacques Boyer / Roger-Viollet
Pavage des rues de Paris. La taille des pavés de bois, vers 1920. © Jacques Boyer / Roger-Viollet
Ébarbeuse de pavés de bois en 1901. © Jules Beau, Gallica bnf .fr
Pavés en bois descellés durant la Crue de 1910

Le gros pavé

Ce type de revêtement a très largement été utilisé à Paris, et ce depuis l’Antiquité. Il est issu de l’extraction du grès dans des carrières du Bassin parisien : les ouvriers détachent par un processus de forage de gros blocs, rapidement dégrossis par la suite pour former les gros pavés. Il suffisait ensuite pour paver les routes de niveler le sol d’une épaisse couche de sable pour aligner à la main ou à la truelle les morceaux de pierre et les fixer. Les Parisiens leur reprochèrent cependant de s’accrocher aux roues des carrosses et des voitures.
Carrière de pavé dans le Bassin parisien
Pavage des rues de Paris. 1908. © Jacques Boyer / Roger-Viollet

Le petit pavé piqué

A l’instar du gros pavé, le petit pavé est constitué lui aussi de grès, extrait et posé de la même façon. Mais, il a été ciselé et poli par les ouvriers pour en faire des morceaux plus petits et plus réguliers, permettant un pavage plus soigné. Ils épargnaient ainsi davantage de désagréments aux automobilistes. Par ailleurs, le pavé était pratiquement inusable et particulièrement esthétique.

Pavage de la place François Ier. Paris (VIIIème arrondissement), vers 1930. © Albert Harlingue
Pavage des Champs-Elysées. Paris (VIIIème arr.), janvier 1945. © LAPI / Roger-Viollet

Le macadam

Cette méthode de revêtement permet par couches successives de grosses et plus petites pierres cassées, liées à la glaise et au sable, d’élaborer un empierrement compact (à l’aide d’un rouleau compresseur), légèrement en pente et surélevé, facilitant ainsi l’écoulement de l’eau. Cette disposition assure alors une meilleure longévité des routes. Son étanchéité fut en revanche améliorée par la suite par imprégnation de bitume ou de goudron. Aujourd’hui, le terme est souvent employé à tort pour désigner les “chaussées macadamisées” qui ont été revêtues de béton de goudron (appelé plus couramment, tarmac), puis de béton bitumeux. Mais, cette technique d’empierrement de chaussée n’utilise à l’origine aucun liant à base de goudron ou d’asphalte

Empierrement d’une route selon la technique Macadam dans le Maryland en 1823. Au premier plan, concassage de pierres pour obtenir la granulométrie requise. © Carl Rakeman
Les goudronneurs parisiens posent le macadam par-dessus les pavés. © CNAC/MNAM, Dist. RMN / Adam Rzepka
Goudronneurs, rue de la Cité. Paris (IVème arr.). Photographie de Louis Vert (1865-1924). Paris, musée Carnavalet. © Louis Vert / Musée Carnavalet / Roger-Viollet

L'asphalte

Il s’agit d’un revêtement fabriqué dans des centrales à partir de bitume (qui est lui-même un mélange d’hydrocarbures) et de granulats et étalé à chaud manuellement à l’aide d’une palette en bois. Ce matériau vînt progressivement remplacer le pavage en pierre, devenu très coûteux et facteur d’insécurité, notamment après les manifestations de mai 68. L’asphalte était par ailleurs davantage étanche à l’air et à l’eau et ainsi, moins glissant en hiver. En outre, il avait l’avantage d’étouffer sensiblement les nuisances sonores. Utilisé pour revêtir aussi bien les trottoirs parisiens que la chaussée, son utilisation ne se généralisa cependant que très tardivement pour des raisons techniques et commerciales. De nos jours, ce matériau est en quelque sorte l’ancêtre de nos revêtements actuels car on lui a trouvé depuis des remplaçants bien plus résistants. 

Ouvriers damant la terre pour l’asphaltage d’une rue. Paris, 1908. © Jacques Boyer / Roger-Viollet
Réfection des rues. Passage du rouleau pour le lissage de l’asphalte. Paris, 1908. © Jacques Boyer / Roger-Viollet
Réfection des rues. Etendage de l’asphalte. Paris, 1908. © Jacques Boyer / Roger-Viollet
Etendage du bitume sur un trottoir. Paris, 1908. © Jacques Boyer / Roger-Viollet
Réfection des rues. Voiture à bitume. Paris, 1908. © Jacques Boyer / Roger-Viollet
Angle de la rue du Temple, de la rue Meslay et de la place de la République. © Direction de la voirie et des déplacements / BHVP / Roger-Viollet

Aujourd’hui, le béton bitumineux coulé à chaud a très largement remplacé les pavés et autres revêtements utilisés à l’époque (pour ce qui est, notamment, des routes principales à fort trafic), bien que l’on puisse encore en trouver des traces à Paris. A certains endroits, le bitume a été tout simplement étalé par dessus les pavés.

Toutefois, les rues piétonnes du centre-ville ont pour la plupart conservé leur pavé d’antan apparent. Et on peut même encore voir des restants de pavés de bois au Château de Versailles ou encore au passage Saint-Maur dans le 11ème. 

Machine à étaler le bitume sur les chaussées pavées. Paris, vers 1930. © Albert Harlingue / Roger-Viollet